samedi 4 août 2012

New born.

- Alors comprenez bien que le dépressif n'est pas un angoissé mais que la réciproque est fausse: il est statistiquement prouvé qu'un angoissé chronique a de fortes propensions à devenir dépressif. Or que le déprimé n'aura aucun intérêt à ajouter une angoisse à sa détestation de l'existence. - Moi je suis une angoissée. Et j'attire le dépressif. Ce qui me rend dépressive. Imaginons: moi l'angoissée j'ai peur de la vie que j'aime. Je rencontre le dépressif qui n'aime pas la vie dont il n"a pas peur, au vu qu'il n'en a strictement rien à foutre. Mais au bout d'un moment moi je me dis que c'est quand même plus fun de dire dans un dîner "je n'aime pas Picasso"plutôt que "j'ai peur de prendre le métro." Quoique. Au bout d'un temps, l'angoissé qui avait peur des dîners mondains en vient à les détester puisqu'il est devenu dépressif. Alors me direz-vous, Comment reconnaître l'angoissé devenu dépressif d'un dépressif tout court? Eh bien c'est très simple mon cher Watson: vous ne rencontrerez jamais de dépressif angoissé dans un dîner mondain pour la simple et bonne raison que JAMAIS il ne s'y rendra, terrassé qu'il est par son angoisse plus forte que son mal de vivre (secondaire)/ OR que le Dépressif en nature n'a aucune raison de ne pas s'y rendre, surtout qu'il prendra un malin plaisir à faire chier le monde à dire à tire-larigot que tout est nul à chier, surtout la maîtresse de maison et son repas dégueulasse.