samedi 4 août 2012
New born.
- Alors comprenez bien que le dépressif n'est pas un angoissé mais que la réciproque est fausse: il est statistiquement prouvé qu'un angoissé chronique a de fortes propensions à devenir dépressif. Or que le déprimé n'aura aucun intérêt à ajouter une angoisse à sa détestation de l'existence.
-
Moi je suis une angoissée. Et j'attire le dépressif. Ce qui me rend dépressive.
Imaginons: moi l'angoissée j'ai peur de la vie que j'aime.
Je rencontre le dépressif qui n'aime pas la vie dont il n"a pas peur, au vu qu'il n'en a strictement rien à foutre.
Mais au bout d'un moment moi je me dis que c'est quand même plus fun de dire dans un dîner "je n'aime pas Picasso"plutôt que "j'ai peur de prendre le métro."
Quoique.
Au bout d'un temps, l'angoissé qui avait peur des dîners mondains en vient à les détester puisqu'il est devenu dépressif. Alors me direz-vous,
Comment reconnaître l'angoissé devenu dépressif d'un dépressif tout court?
Eh bien c'est très simple mon cher Watson: vous ne rencontrerez jamais de dépressif angoissé dans un dîner mondain pour la simple et bonne raison que JAMAIS il ne s'y rendra, terrassé qu'il est par son angoisse plus forte que son mal de vivre (secondaire)/
OR que le Dépressif en nature n'a aucune raison de ne pas s'y rendre, surtout qu'il prendra un malin plaisir à faire chier le monde à dire à tire-larigot que tout est nul à chier, surtout la maîtresse de maison et son repas dégueulasse.
dimanche 24 juin 2012
En effet.
En reprenant le "livre du bonheur assuré", elle s'est dit qu'elle n'avait toujours pas assuré l'étape numéro 1 "Remplacer les états négatifs par des pensées et des émotions positives".
Il ne fallait pas cracher dans la soupe.
La première semaine, elle avait tenu. Vraiment tenu.
elle portait du rouge et on lui faisait remarquer que ça lui allait bien.
elle disait bonne journée à ses collègues.
elle souriait dans sa glace en se brossant les dents.
elle se concentrait sur chaque chose. Elle s'appliquait à "être dans l'axe" comme c'était écrit au paragraphe "Etre dans l'axe". Genre, elle ne mangeait plus debout en nettoyant le frigo. Elle faisait le ménage en pensant que c'était aussi "se faire du bien que de s'appliquer à avoir un intérieur propre" comme il était écrit au chapitre 32 "savoir se faire du bien là où on n'aurait pas pensé que ça puisse"(sous-entendu nous faire du bien).
Elle n'achetait pas compulsivement les 4 paquets de jambon sous-vide avec le maasdamer prédécoupé en tranches fines. Elle avait choisi du Comté à 12 mois d'affinage, et les oeufs biologiques. Elle se remettait à courir. Enfin, courir était un bien grand mot. Disons qu'elle se remettait à faire le tour du square avec un air de courir. Et surtout, le soir, au lieu de se planquer sous la couette, elle SORTAIT.
SORTIR:(sens 3)Aller hors de chez soi pour se détendre, pour un spectacle, une réception, etc. : Sortir dîner en ville.
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