vendredi 6 mai 2011

Par définition

L'aveugle ne voit pas.
C'est un état de fait.
Il faudra s'y résoudre.

Par définition, celui qui vit, vit.

On va me dire que ma philosophie n'est qu'une variation vulgaire de la pensée de Lapalisse.
Peut-être mais cela ne m'ôtera pas de l'idée première à laquelle personne n'y pourra rien.

L'aveugle ne voit pas.
Que cela pose des problèmes, je n'en ai rien à foutre. Je suis un poseur d'Idée. Je n'ai aucunes compétences pour primo penser à ce qu'elle implique, secondo remédier aux éventuels problèmes qu'elle soulève.

Je dis j'affirme la théorie suivante
"Tout aveugle plongé dans l'obscure clarté du monde ne peut entendre tout à fait le bruit des souris qui dansent."
Proposition 1
- Tout aveugle qui traverse à la nage l'océan Pacifique ne saura pas s'il débarque Wallis ou à Futuna.
Proposition 2:
- Tout aveugle plongé dans une chambre froide de chez Picard ne peut pas deviner s'il déballe la flamenkuche tomates-mozzarella ou bien une chèvre-courgettes.

jeudi 5 mai 2011

I would prefer any more.

La décision est là. Elle s'est arrêtée net.
A 6H12, quand tout était possible, qu'il y avait largement le temps d'y réfléchir.
A 6H38 encore il suffisait de reprendre l'habitude, tout allait recommencer, tout allait
normalement
fonctionner. Le café, le changement direction place d'It, le bonjour aux collègues. 4heures jusque midi. Et reprise à 13h. Tout allait fonctionner.
A 6H47 il fallait un peu se presser. Mais on demeurait large, toujours.
A 7H10 ça devenait critique. Et la décision demeurait ferme et prenait une puissance indescriptible. Le corps ne bougeait pas. Le coeur restait tranquille. Les yeux s'ouvraient très grand.
A 7H26, cette fois, le sourire s'installait. C'était définitif.
Il n'était plus temps.
SUSPENSION
Je ne souhaite plus. Je ne peux plus.
La route est morte.
Je m'arrêterai là.