vendredi 18 juin 2010

S'est reperdue.

Ce n'est pas la première fois.

mardi 15 juin 2010

Confessions d'une enfant du siècle/

La première image reçue après avoir volé les bons points de ta voisine.
Quand on perd son indentité, il est toujours préférable de dire qu'on nous l'a volée. Quitte à dire ensuite que tu l'aurais juré.
A la Police, tu diras tout :ta manière depuis ton enfance de foutre des bonbons qui coulent dans tes poches.
Il y a aussi des moyens de se donner des habits noirs quand on pousse le berceau.
Nul doute, les internautes n'ont plus d'horizon.
Les signes sont partout. On ouvre une page au hasard, et ça te dit l'histoire qu'il faut que tu entendes.
Quant à l'espérance industrielle, ouvrons grand nos portes. Asseyons-nous un peu.

dimanche 13 juin 2010

La peau verte etc.

Poils de chacals
les yeux qui sont crevés, une haleine assez considérée dans son entourage
la bête s'élança sur le bitume. Le reste du troupeau fit mine l'air de rien.
"Pouf." le bruit était modeste si on admet que l'écho c'est de la triche.
Bide total.
La seconde du concours surnommée "Lachaise" rapport à sa posture au trois-quart mortuaire, se jeta sous les roues du caddy sortant d'un Carrefour Market. Il y eut quelques murmures et trois applaudissements (1 et 1/2 si on les compte par paire)
Mais elle n'y passa pas assez: perdit à peine son armure de vautour (on est jeudi, c'est carnaval).
Quant à la troisième un peu insipide même quand on la passe au gril, elle gagna, à la surprise unanime,la ferveur municipale en évitant de justesse un bolide médical non prévu sur le parcours, le tout en plongeant sa gueule dans le formol.
Or cela était inédit passage des Blancs-Manteaux.
Tout s'incendia, tout cuisit, tout fut cuit: les pattes de lapin, le coeur d'agneau, le foie de veau, la tête de cheval.
"Outsider à maillot vert, il fallait le faire" dit le veuf du premier un peu poète sur les rebords
Et la veuve du deuxième gauche n'a pas pipé.
Le gagnant fut donc la bestiole au dossart numéro 3, qui n'avait sur le coup pas grand grand avenir.
Comme quoi.

samedi 12 juin 2010

Pour l'exemple.

- Bizarres les gens reconnaissants. Bonjour ah vous êtes la fille qui s'en sort? Je me souviens de vous! Bravo il faut continuer à s'en sortir. C'est ça qui compte s'en sortir. Ah ça fait tellement plaisir de voir quelqu'un qui a réussi! C'est bien bravo.

jeudi 10 juin 2010

Artichauts.

Glaneurs dans le troupeau, il s'agit de ne pas se confondre. Je fouille "oui mais moi MADAME c'est politique"
la différence est lourde- nous sommes au marché des Lilas
Le glaneur militant se reconnaît à ce qu'il débroussaille les cagettes du petit producteur. En général il sait trier.
Contraire font les affamés de comptoir. Du moindre radis font victoire. Même s'il vient d'Espagne.
Envoient tout n'importe comment; les caniveaux se plaignent. "Un bordel sans nom" explique l'agent de salubrité.
Les artichauts en perdent leur frontière. Ils s'étalent violemment.
Il reste un peu de glace. Elle fond à la vitesse du vent.

mardi 8 juin 2010

Chacal porte de Vanvres

Régulièrement des nids de hyènes à vive allure s'emparent de nos besaces. Un peu comme le coup de la panne. Ils batifolent et puis se séparent. (De Marx au Capital, il n'y a qu'un pas). Partager ne semble pas être l'apanage des vivants. Cependant qu'il faut se convaincre que Mozart a bien fait de naître. Et j'ose dire que c'eût été grande chose que Le Très-Grand le ressuscitât pour qu'il pût au moins terminer son requiem. De même pour Schubert. Ou Léonard. Il y en a qui ont ressuscité sans tellement de raison, et ça a plutôt compliqué notre Histoire. Wolfgang, lui, crevant tout blême dans son petit lit branlant, qui s'acharnait à écrire ses notes qui nous servent à vivre pour les siècles des siècles, il aurait bien mérité un petit signe divin. Un petit retour de piste pour que les hommes se prosternent à son passage.
Les chacals eux courent encore. Ils se foutent sur des croix, et nous volent nos parts. L'assurance paiera. Mais on perdra notre âme.

lundi 7 juin 2010

Erlkönigin.

Qui chevauche si tard à travers la nuit et le vent?
C'est le père avec son enfant.
"Ma fille pourquoi cette peur pourquoi te cacher ainsi le visage?
-Mon père n'entends-tu pas la voix sombre des Aulnes
Avec ses longs cheveux et son armure d'or?
- c'est le brouillard qui traîne.

- Mon enfant ta beauté me charme veux-tu me suivre?
J'ai de l'alcool et d'autres jeux.
Nous mangerons des fruits sucrés dégoulinants Nous crèveront tous tes désirs.
- Mon père n'entends-tu pas ce que promet la fée des Aulnes?
- Reste tranquille c'est la nuée qui qui te gangrène, sois tranquille ce n'est qu'un songe

-Je t'aime gentille enfant et si tu n'obéis pas j'userais de ma rage
- Mon père Mon père La voilà qui me saisit!
Mon Père Mon Père
Erlkönigin tut mir ein Leids!
Le Père frémit,
l'enfant est morte.

samedi 5 juin 2010

Tout était tranquille et soudain.

Comme tous les matins du monde, je faisais mon jogging autour du paté en croûte qu'il me restait d'hier. Et c'était un peu les vacances pour moi car il n'en restait qu'une part, ce qui réduisait toutes proportions gardées le kilométrage du parcours initial sans entamer l'effet euphorisant des "48 fois le tour", et donc je courais les quatre pattes bien frivoles sur le parquet chabada de mon salon enivré par le tourbillon de l'orchestre baroque de Fribourg jouant Vivaldi opus 577 les murs riaient le coeur rythmait gaiement la cadence printanière il ne me restait plus que 13 tours à faire, c'était vraiment une partie de plaisir - je comparais avec les 48 tours laborieux effectués en tout début d'année, la reprise de l'entrainement n'avait pas été sans peine- d'autant qu'à l'époque les pâtés avaient la forme de galettes 16 parts, et qu'un tour prenait un certain temps assez incertain...je me souviens qu'on a frisé la 8ème de Schubert dans son intégralité. Heureusement, au jour où j'étais, je n'en étais plus là avec mon allegro vivace je rebondissais en songeant aux progrès sensationnels réalisés ah ah vive le sport hi hi je cours chabada et les éclats des violons de l'été jetaient mon âme dans une euphorie variée. Quand soudain stupéfaite la rumeur du toctoc dessous le pied sénestre battit à rompre mon orteil- "Qu'ouïs-je donc et serait-ce le démon de l'épuisement organique quand il ne sait plus qu'il est temps d'arrêter le surmenage sportif que j'entends sonner à mon oreille étourdie par la bisque qu'est cette musique d'attrape-mélomane?" Je stoppai net mon élan de droguée pour m'assurer du malaise. Toc toc toc encore un coup dessous la latte qu'il faudrait réparer. Trois fois l'esprit pris (pas très beau mais je le revendique) trois fois l'esprit pris prit les tournures du flagrant délit, je déclamais mes hypothèses dans un ordre ascendant de probabilité :
1_ il est 8H moins le quart , les voisins s'impatientent de mes rites hygiéniques.
-je restai figée la patte en l'air en me disant que j'exagérais. Aussitôt récitais un chapelet de "pardonnez mes offenses" en même temps que je passais au petit
2- les voisins font des travaux (et ça me rassurait donc stoppai sur le champ cet accès de sournoise piété catholique) en même temps que je m"efforçais de trouver le petit 3 mais tout était surfait (Toc toc n'est pas tactac ni boum boum il faut être réaliste)
je finissais donc de courir un peu moins fort
car j'ai ma vie aussi et il me faut de l'exercice puisque mon maître ne me sort qu'à de rares occasions et jamais le matin. Je pissai dru aussi droit dans ma litière car j'avais eu très peur d'être battue à cause du dérangement.
J'y peux rien. C'est les chaleurs.

jeudi 3 juin 2010

La grenouille c'est les smacks

Les corn-flakes
Coq: nature
Tigre- au sucre
La mère a confondu. Une colère d'enfant de 4ans et demi a débroussaillé toute la psychanalyse. - Que s'est-il passé avant?
"La mère confondait le coq et le tigre- exprès. Elle se prenait les special K pour elle précisément les spécial k mais à moi elle me ramenait le coq, alors que moi c'est le TIGRE."
Sournoise elle savait que ce n'était pas celles qu'il aimait. Après il devait finir la boîte avant d'en racheter une autre or les boîtes avec le coq sont immenses. Enormes. Impossibles à terminer. Ce qu'elle faisait aussi la mère c'est qu'elle disait que c'était la même chose et elle mettait du sucre dessus! La saloperie! Et elle disait "c'est pareil" c'est des corn flakes au sucre. Et hop elle mettait les corn-flakes nature dans le bol en rajoutant du sucre dans le lait. Et il fallait finir.
TOUT FINIR.
C'était gigantesque!
Alors que ça n'a rien à voir. C'est comme si on disait que les pépitos ça a le même goût que les petits-écoliers.
Ca marque
C'est précisément là que tout a commencé. Un jour il a voulu testé le degré de la perversité maternelle et lui a demandé dit qu'il voulait des Smacks". Et là bingo, elle a ramené des chocopops.
C'est pour cette raison qu'il l'a par la suite frappée jusquà la mort après avoir tué son petit frère. Lequel préférait les tartines.